Monsieur Romain SEGUIER
soutiendra mardi 29 septembre 2020 à 14 h 30
salle des Actes, n°011, à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3
une thèse de DOCTORAT, préparée en cotutelle avec l’Université de Bâle (Suisse)
Discipline : Égyptologie
Titre de la thèse : La notion de limite dans l’Égypte pharaonique avant le Nouvel Empire : enquête lexicographique sur la limite-Dr(w) et la frontière-tAS
Composition du jury :
- Mme Susanne BICKEL, Professeure, Université de Bâle (Suisse), codirectrice de thèse
- M. José Manuel GALAN, Professeur, Conseil supérieur de la recherche scientifique (Espagne)
- M. Bernard MATHIEU, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directeur de thèse
- Mme Chloé RAGAZZOLI, Maîtresse de conférences habilitée, Sorbonne Université
- M. José Miguel SERRANO DELGADO, Professeur, Université de Séville (Espagne)
Résumé de la thèse
L’espace dans lequel l’homme évolue fait l’objet d’un constant effort de maîtrise de la part de ce dernier. Les représentations spatiales qu’il construit sont déterminées fondamentalement par la notion de « limite », propre à sa culture, qu’il s’agisse du domaine privé (habitat, terre cultivée…), géographique (aménagement du territoire) ou politique (État, régions…). Le dénominateur commun reste la dimension culturelle, et la confrontation des données conceptuelles avec les réalités matérielles offre une riche problématique de recherche. Qu’en est-il pour l’Égypte ancienne ?
À partir principalement de l’analyse lexicographique des termes égyptiens généralement traduits par « limite » ('Djérou') et « frontière » ('Tach'), cette thèse de doctorat se propose de mettre en relief les connotations culturelles de ces vocables face aux réalités spatiales et géographiques. Il s’agit de comprendre, par la définition de la notion de « limite », comment les Égyptiens de l'Antiquité appréhendaient leur espace, et d’aborder différents enjeux idéologiques, selon une approche à la fois contextuelle et diachronique