Si vous souhaitez assister à cette soutenance, merci de prendre contact avec la doctorante à l'adresse suivante "laura.flores@hotmail.fr"
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Madame Laura FLORES
Soutiendra mercredi 4 décembre 2019 à 15 h
Salle des Actes à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles 1
une thèse de DOCTORAT
Discipline : Sciences de gestion
Titre de la thèse : Apport de la pratique du coworking dans le capital social et reconnaissance de l’altérité : une dynamique d’échanges de ressources dans une coopérative d’activités et d’emploi
Composition du jury :
- M. Jean-Yves JUBAN, Professeur, Université Grenoble Alpes
- Mme Anne LOUBES, Professeure, Université de Montpellier, codirectrice de thèse
- Mme Florence NOGUERA, Professeure, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directrice de thèse
- M. Jean-Michel PLANE, Professeur, Université Paul-Valéry Montpellier 3
- M. Jérôme RIVE, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3
- Mme Odile UZAN, Professeure, Université Paul-Valéry Montpellier 3
Résumé de la thèse
A partir des années 2005, le coworking participe aux profondes mutations du monde du travail en intégrant une dimension réseau au sein des entreprises de toutes tailles. Coworking ou espace de travail collaboratif est un concept organisationnel qui consiste à mettre l’accent sur le partage de connaissances et la montée en compétences par un ensemble d’acteurs souhaitant sortir de l’isolement qu’ils soient entrepreneurs, télétravailleurs ou salariés. Le coworking prend des formes adaptées aux entreprises (Blein, 2018 ; Basil, 2019), cela peut être du coworking d’entreprise, des bureaux partagés ou encore des tiers-lieux (Oldenburg, 1999) avec une dimension communautaire. Dans le cadre de cette thèse, nous proposons une nouvelle définition du concept de coworking en intégrant la notion de pratique du coworking. Pour comprendre ce phénomène, nous avons effectué une recherche-intervention en étudiant le cas d’une coopérative d’activités et d’emploi française (Boste, 2011 ; Veyer et Sangiorgio, 2006) qui a intégré au sein de ses locaux un espace de coworking. Les résultats révèlent plutôt une pratique du coworking spécifique aux sociétés coopératives et participatives (SCOP) c’est-à-dire une communauté d’acteurs en réseau (entrepreneurs, accompagnateurs à la création d’entreprise, etc.) partageant des ressources socio-économiques (Bourdieu, 1980 ) dans des espaces physiques et numériques au sein d’une organisation transversale ayant une gouvernance démocratique. Nos résultats révèlent, entre autres, des expressions de l’altérité influencées par des ressources échangées et un capital social collectif spécifique (Lazega, 2006).